Abolir la vente d’enfants et l’exploitation reproductive des femmes

Communiqué de presse

Le 13 novembre, la Coalition internationale pour l’abolition de la maternité de substitution (CIAMS) organise un rassemblement devant la Conférence de La Haye de droit international privé (HCCH) pour s’opposer aux travaux de réglementation de la gestation pour autrui (GPA) transfrontières.

La HCCH met en place, à partir du 13 novembre 2023, un groupe de travail ayant comme mission d’élaborer une convention pour permettre la reconnaissance transfrontière des contrats de GPA. Autrement dit, pour réglementer de fait la GPA.

Ce faisant, la HCCH vise exclusivement à satisfaire les personnes commanditaires et le marché mondialisé qui tire d’énormes profits de l’exploitation reproductive des femmes sur laquelle repose la GPA. Cette pratique relève de la vente d’enfants et de la traite des êtres humains (cf. définition du Protocole de Palerme). A aucun moment, les droits humains ne sont pris en considération. Ni les droits des femmes, car la GPA représente un cumul de violences faites aux femmes, et n’a jamais constitué une revendication pour l’égalité femmes-hommes. Ni les droits des enfants, bafoués par la transformation de l’enfant en objet de contrat.

Nous dénonçons l’opacité de cette démarche anti-démocratique, qui consiste à vouloir imposer une réglementation internationale d’une pratique contraire à la dignité humaine.

Les associations féministes et de défense des droits humains des femmes et des enfants de la CIAMS, ainsi que les 8000 signataires des pétitions émises par la CIAMS, demandent aux Etats membres de la HCCH de ne pas sacrifier la dignité humaine au profit du marché, et d’avoir le courage d’abolir la vente d’enfants faussement appelée GPA.

 

Contact presse :

Marie-Josèphe Devillers +33 612 96 85 27
Ana Deram +33 671 72 89 74

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