CP. Le nouveau parlement européen doit œuvrer en faveur de l’abolition mondiale du recours à la maternité de substitution

Le respect de la dignité humaine impose de ne pas traiter les humains comme des objets. La Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne dans ses articles 1, 3c) et 24 prévoit la non-commercialisation du corps humain et impose, aux Etats membres, la défense de la dignité humaine, donc des femmes et des enfants ». C’est pourquoi, en application des textes internationaux sur les droits humains, de nombreux États en Europe interdisent la pratique de la maternité de substitution.

L ’Allemagne, l’Autriche, la Bulgarie, la Croatie, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la France, la Hongrie, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, la Slovaquie, la Slovénie, la Norvège, la Roumanie, la Suède l’interdisent. La pratique est légale en Grande-Bretagne, en Grèce et au Portugal, et tolérée en Albanie, Belgique, Irlande, République Tchèque et aux Pays-Bas.

La majorité de pays européens est opposée à la Gestation pour autrui. C’est donc à partir de l’Europe que peut se lever un véritable mouvement mondial en faveur de l’abolition de la maternité de substitution.

La CIAMS, Coalition Internationale pour l’abolition de la Maternité de substitution en est persuadée. C’est pourquoi, ses organisations membres ont lancé, pour les élections européennes, un appel aux Partis et aux candidat-e-s de porter ce projet abolitionniste, une fois élus-e-s.

Des engagements ont été pris.

  • En Italie
  • En Espagne
  • En France
  • En Suède
  • En Autriche

Il appartient maintenant au nouveau parlement européen d’agir pour le respect de ses principes et valeurs, en se saisissant de cette question cruciale. A défaut, les législations restrictives continueront à être contournées par les « parents d’intention », qui choisissent de se rendre dans les pays qui en autorisent la pratique.

Or, si le recours à la maternité de substitution porte atteinte à l’intégrité et à la dignité des personnes en France, en Italie, en Allemagne, en Espagne, elle porte aussi atteinte à la dignité de toutes les personnes qui sont amenées à la pratiquer, ailleurs dans le monde.

Il ne peut y avoir deux poids deux mesures, seule l’abolition universelle de la maternité de substitution permettra d’étendre, à l’ensemble des êtres humains, le principe de non patrimonialité du corps humain.

CP publié en juin 2019 par la CIAMS Coalition pour l’Abolition de la Maternité de Substitution

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