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SOMMAIRE

Avant-propos

Par Ana-Luana Stoicea-Deram et Marie-Josèphe Devillers

Introduction

Junk Liberty  : Comment l’idéologie néo-libérale vide le mot « liberté » de son sens par Gena Corea (états-Unis)

Pionnière de la critique féministe de la GPA, Gena Corea est l’auteure d’ouvrages féministes qui analysent le traitement des femmes par l’industrie médicale, dans les domaines de l’obstétrique, de la gynécologie et des nouvelles technologies de reproduction. Elle a notamment écrit : The Hidden Malpractice (Harper Collins, 1977), The Mother Machine (Harper Collins, 1985) et The Invisible Epidemic (Harper Collins, 1992).

Chapitre 1. Approches globales

Géographie de la maternité de substitution par Marie-Josèphe Devillers (France)

Ce texte donne une vision globale de l’état du marché de la maternité de substitution en soulignant les enjeux de croissance et de profit qui font sa plasticité et son agressivité dans les démarches de réglementation.

Marie-Josèphe Devillers milite depuis longtemps dans les mouvements féministes lesbiens culturels et politiques. Confrontée au début des années 2010 à la revendication homosexuelle de la GPA, elle a alerté les organisations féministes sur la nécessité de s’y opposer. À cet effet, elle a fondé, avec d’autres, la CIAMS (Coalition Internationale pour l’Abolition de la Maternité de Substitution), qu’elle co-préside.

La maternité globale : une analyse du point de vue des droits humains Par Malin Jenstav (Suède)

Les droits humains sont en relation conflictuelle dans le débat autour de la GPA. En effet, droits des femmes, droits des enfants et droits de fonder une famille peuvent être interprétés de façon différente selon les contextes et les rapports de force.

Malin Jenstav, titulaire d’une maîtrise en droits humains, travaille à Stockholms tjejjour, organisation féministe de soutien aux femmes en Suède. Elle a participé à plusieurs projets de sensibilisation à la violence sexuelle des hommes contre les femmes.

Au-delà du piège de la compassion : stratégies de lutte par Renate Klein (Australie)

Renate Klein dresse l’état des lieux de la GPA aujourd’hui, en période de pandémie, du point de vue des femmes exploitées par ce marché extrêmement lucratif. Elle pose les bases d’une stratégie pour revenir à des pratiques plus respectueuses des droits des femmes et des droits humains.

D’origine suisse et australienne, Renate Klein est biologiste et a enseigné les women’s studies à l’université Deakin en Australie. Militante féministe dans le domaine de la santé, elle a développé une critique des technologies reproductives dès les années 1980. Elle est co-autrice et co-éditrice de quinze livres dont Radically Speaking. Feminism Reclaimed (Spinifex Press, 1996). Elle est aussi cofondatrice de FINRRAGE (Feminist International Network of Resistance to Reproductive and Genetic Engineering).

Chapitre 2. Situations

« Je croyais qu’on avait aboli la vente des êtres humains »: à propos de la légalisation de la GPA commerciale par Phyllis Chesler (états-Unis)

Pour l’avoir vécue en tant que militante, Phyllis Chesler revient sur la mobilisation contre le projet de légalisation de la GPA commerciale dans l’État de New York, finalement imposé par le gouverneur Cuomo, en le replaçant dans un contexte historique de confrontation entre les positions abolitionnistes et libérales du mouvement féministe américain.

Phyllis Chesler est une théoricienne et une militante abolitionniste du système prostitutionnel depuis le début des années 1970.  Ses engagements contre le viol, l’inceste, la pornographie, la prostitution sexuelle et reproductive et le trafic sexuel sont reconnus. Professeure émérite en psychologie et études féminines à la City University de New York, elle est l’autrice de dix-huit livres, dont le classique féministe Women and Sacred Bond. The Legacy of Baby M (Crown, 1988).

Les « servantes écarlates » de Cuomo : New York légalise la GPA commerciale par Taina Bien-Aaimé (états-Unis)

Un cri de désespoir face à la légalisation commerciale de la GPA dans l’État de New York. Taina Bien-Aimé en détaille les aspects les plus saillants et en évalue les conséquences. Que les forces progressistes ne soient pas parvenues à contrer cette loi humainement régressive la conduit à exprimer le sentiment d’avoir failli à la mémoire des femmes mortes en GPA et des esclaves noires exploitées pour leurs capacités reproductives.

Taina Bien-Aimé a consacré sa carrière de juriste dans le milieu militant à la lutte contre les violences et les discriminations faites aux femmes. Membre fondatrice d’Equality Now, une organisation internationale de défense des droits humains, elle est aujourd’hui directrice de la Coalition Against Trafficking in Women.

Une particularité à défendre : le cas du Québec par Ghislaine Gendron et Michèle Sirois (Canada)

Le Québec, seule province du Canada à interdire la GPA commerciale dans un pays devenu une destination recherchée pour le « tourisme procréatif », fait face à des attaques de plus en plus poussées contre cette interdiction.

Ghislaine Gendron milite au sein de l’organisme féministe universaliste Pour les droits des femmes du Québec (PDF Québec) depuis 2014 et coordonne la branche québécoise de la Women’s Human’s Right Campaign. Elle a co-signé et présenté trois mémoires sur des projets de lois à la Chambre des communes du Canada et à l’Assemblée nationale du Québec.  Elle est également co-signataire de plusieurs articles sur les sujets touchant la laïcité, la GPA et les thérapies de conversion.

Michèle Sirois est vice-présidente de PDF Québec. Anthropologue et sociologue, elle est co-autrice du livre Individu et société. Introduction à la sociologie (G. Morin, 2009) ainsi que de plusieurs autres ouvrages traitant des droits des femmes. À l’occasion du débat sur le projet de charte de la laïcité, elle a lancé et coordonné le Rassemblement pour la laïcité.

La confrontation avec la mort : des effets désastreux de la GPA en Inde par Sheela Saravanan  (Inde)

En s’appuyant sur les entretiens qu’elle a menés avec des mères porteuses en Inde, Sheela Saravanan traite ici de leur confrontation avec la mort. En effet, certaines sont mortes en couches, d’autres ont vu des femmes mourir sous leurs yeux, et toutes sont taraudées par ce risque ultime.

Titulaire d’un doctorat en santé publique (Queensland University of Technology, Australie), Sheela Saravanan est spécialiste de la santé reproductive et a conduit des travaux sur la santé maternelle et infantile, les avortements sélectifs, les technologies reproductives, la maternité de substitution et le dépistage prénatal. Elle a notamment publié A Transnational Feminist View of Surrogacy Biomarkets in India (Springer, 2018). Elle a enseigné dans plusieurs universités allemandes, et dirige aujourd’hui le «Center for Women’s Studies » à l’Université d’Hyderabad.

Chapitre 3.  Quelle tradition ?

Les « servantes écarlates » en Asie : la pratique ancestrale des grossesses sous contrat par Yoshie Yanagihara (Japon)

En Chine, en Corée et au Japon, des femmes avaient pour fonction de donner des héritiers masculins aux couples infertiles des classes supérieures. Ces pratiques étaient régies par des contrats. La GPA en Asie du Sud-Est n’est donc pas une nouveauté issue des avancées techniques de la science, mais elle s’enracine dans des pratiques ancestrales qui marquent encore culturellement les esprits.

Yoshie Yanagihara, professeure adjointe à l’université Denki de Tokyo, analyse les discours sur les technologies de reproduction assistée dans les programmes télévisés. Elle en a aussi décrit les racines historiques et culturelles en mettant au jour des pratiques ancestrales de « grossesses sous contrat ».

Casting d’esclaves : hier et aujourd’hui par Berta O. Garcia (Espagne)

Berta O. García passe ici en revue les critères de sélection des mères porteuses, définis dans les contrats et complétés à discrétion par les parents commanditaires tout-puissants. Elle établit une analogie avec la situation, historiquement bien documentée, des femmes esclaves.

Berta O. García, militante féministe radicale, est une voix reconnue du mouvement abolitionniste hispanique qui dénonce à la fois le système prostitutionnel exploitation reproductive et les tentatives d’effacement des femmes liées à la revendication de l’autodétermination du genre et à la montée en puissance de l’« idéologie trans ».

Nouvel avatar des mythes patriarcaux de la procréation par Alexandra Clément-Saby (France)

Archétypes, stéréotypes, mythes, voici un décryptage tout en finesse des stratégies que le système patriarcal déploie au service de l’accaparement des capacités reproductives des femmes.

Alexandra Clément-Saby est un pseudonyme. Née en 1992, elle est enseignante en sciences économiques et sociales en France. En marge de sa vie professionnelle, elle s’intéresse particulièrement aux formes du patriarcat et à ses origines.

Chapitre 4. Technosciences

Contrôler le vivant : la procréation à l’ère des biotechnologies par Silvia Guerini (Italie)

La reproduction humaine est un enjeu central du contrôle du vivant par la technique. Avec l’eugénisme, la recherche a remplacé la pureté raciale par la perfection génétique. La constante recherche de l’amélioration du produit (l’enfant) est le cheval de Troie du transhumanisme.

Féministe et écologiste radicale, éditrice du journal L’Urlo della Terra, engagée depuis vingt ans dans l’analyse critique des technosciences et dans l’opposition à l’ingénierie du vivant, Silvia Guerini collabore activement avec les réseaux féministes pour l’abolition de la GPA. Elle a écrit ou collaboré à des essais sur le lien entre biotechnologies et transhumanisme, dont Dalla riproduzione artificiale animale alla riproduzione artificiale umana. Transumanesimo e produzione del vivente (Novalogos, 2020).

Microchimérisme : le lien mère-enfant qui n’est pas à vendre par Laura Gómez Garcia (Espagne)

Le microchimérisme expliqué aux néophytes : un phénomène de transfert bidirectionnel de cellules entre la mère et l’enfant qu’elle porte. Ce mécanisme complexe fonctionne au bénéfice de l’une et de l’autre et concrétise un lien physique entre mère et enfant, que celui-ci lui soit génétiquement lié ou non.

Formée en psychologie et théorie du féminisme, Laura Gomez Garcia intervient en Espagne en tant que consultante, experte en matière de traite des êtres humains, de prostitution et de violence sexuelle. Elle rédige également des articles pour le journal indépendant Nueva Revolución.

Pas une technique, un processus vital : la manipulation de concepts à l’OMS par Inma Guillemn Salvador (Espagne)

Déconstruction des arguments qui qualifient la GPA de « technique médicale » au prétexte que ce terme figure au Glossaire disponible sur le site de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). La GPA passe inaperçue au milieu d’un ensemble de techniques, or ce n’est pas une technique. La grossesse est un processus vital pour la reproduction humaine. La démonstration va plus loin en montrant, à partir des tensions autour de la définition de l’infertilité, comment des concepts peuvent être manipulés, même au sein d’une organisation internationale.

Membre de l’équipe d’administration de la plateforme féministe Stop Vientres de Alquiler, Inma Guillemn Salvador est rédactrice du projet de sensibilisation féministe La Libélula Violeta.

Chapitre 5. Néolibéralisme

Un mode de production reproductif : nouvelle plus-value pour le patriarcat par Laura Nuño Gómez (Espagne)

Ce texte est une dénonciation du système sexiste construit avec la GPA par la réification des femmes pour satisfaire les besoins sexuels et reproductifs masculins. C’est aussi un système néocolonial où, à côté des classes sociales traditionnelles, apparaissent des classes génétiques sur la base d’idées racistes.

Professeur à l’université Rey Juan Carlos de Madrid, Laura Nuño Gómez a dirigé une vingtaine de projets de recherche et publié plus de cinquante livres et articles sur le féminisme, dont récemment Maternidades S.A. El negocio de los vientres de alquiler (Catarata, 2020).

Tourisme reproductif : la délocalisation d’une activité criminelle par Gary Powell (Royaume-Uni)

Ce texte met à jour une alliance entre « l’industrie de la fertilité », l’industrie pharmaceutique et le mouvement LGBT, qui ne défend plus les droits des gays et des lesbiennes mais une image aseptisée d’une GPA éthique pour les couples d’hommes gays qui veulent des enfants.

Gary Powell est un ardent défenseur des droits des homosexuels au Royaume-Uni. Impliqué dans des organisions gays, il défend l’interdiction de toute forme de maternité de substitution, quelle que soit l’orientation sexuelle des parents commanditaires.

Quand Oprah Winfrey promouvait le marché indien de la GPA par Rita Banerji (Inde)

Après avoir fait un état des lieux de la pratique de la GPA en Inde avant sa règlementation restrictive en 2015, Rita Banerji montre comment les médias en ont fait la promotion pour le plus grand bénéfice de cette industrie florissante. Elle prend l’exemple d’Oprah Winfrey qui, en 2007, en a fait le sujet de l’une de ses émissions truffées de considérations qu’on pourrait qualifier de racistes et masquant la réalité de la pratique.

Fondatrice et directrice de The 50 Million Missing Campaign, Rita Banerji œuvre depuis 2006 à mettre fin à ce qui a entraîné la mort de plus de 50 millions de femmes en Inde (violence systémique, infanticide des petites filles, avortements forcés, meurtres…).  Ses écrits sur le « gendercide » féminin ont été publiés dans des revues du monde entier. Elle a publié Sex and Power. Defining History, Shaping Societies (Penguin Books, 2008).

Principes de Vérone : un cadre hypocrite pour soutenir l’exploitation reproductive au lieu de l’interdire mondialement par Ana Trejo Pulido (Espagne)

Voici une analyse radicale des récents « Principes de Vérone pour la protection des droits de l’enfant né d’une maternité de substitution ». Elle en démontre les incohérences graves et explique pourquoi ils ne peuvent être acceptés.

Femme, mère et féministe, originaire d’Estrémadure, Ana Trejo Pulido est créatrice de la plateforme Stop Vientres de Alquiler. Elle a publié En el nombre del padre: Explotación de mujeres con fines reproductivos y venta de bebés recién nacidos (Stop Vientres de Alquiler, 2021)

Chapitre 6. Bataille des mots

Mère porteuse, quels mots pour cacher les maux ? Collectif (France)

À travers cette étude d’un florilège de termes, images, métaphores employées pour désigner les mères porteuses, il s’agit de mettre au jour les intentions et sentiments de leurs auteurs, qui vont de la bienveillance arrogante au mépris le plus cynique.

Blandine Deverlanges, Marie-Josèphe Devillers en France, et Berta O. Garcia en Espagne, toutes trois militantes féministes ont mis à profit le confinement du printemps 2020 pour recenser, mettre en commun et analyser les termes les plus caractéristiques glanés dans les médias sociaux, articles ou ouvrages en relation avec la GPA.

Comment la novlangue élimine symboliquement des femmes par Lola Venegas (Espagne)

En référence à 1984 de George Orwell, un décryptage de la « novlangue » utilisée pour contribuer à la dissociation entre l’enfant et sa mère de naissance, organiser la réification des mères porteuses et effacer les concepts de femme et de mère.

Diplômée en journalisme et en philologie, Lola Venegas a dirigé des périodiques sur les femmes et le développement. Elle est l’autrice, avec Margó Venegas et Isabel M. Reverte, de La Guerra más larga de la Historia. 4.000 años de violencia contra las mujeres (Espasa, 2019).

Chapitre 7.  Analyses féministes

Invisibiliser la violence contre les femmes par Ana-Luana Stoicea-Deram (France)

Déclinaison et documentation des types de violences à l’encontre des femmes, présents dans la GPA, dissimulés au public et aux mères porteuses elles-mêmes qui ignorent le plus souvent les risques qu’elles encourent en s’engageant dans cette pratique.

Ana-Luana Stoicea-Deram enseigne les politiques sociales à l’Institut de recherche et de formation à l’action sociale de l’Essonne. Elle a contribué à l’ouvrage Les Marchés de la maternité (Odile Jacob, 2021) et a coordonné le dossier thématique « What is Surrogacy for (East-European) Feminism ?», dans Analize Journal for Gender and Feminism Studies (2016). Membre de AnA Society for Feminist Studies (Roumanie) et du Collectif pour le Respect de la Personne (CoRP, France), elle a cofondé et copréside la Coalition Internationale pour l’Abolition de la Maternité de Substitution (CIAMS).

La marchandisation des êtres humains : un parallèle avec la prostitution par Melissa Farley (états-Unis)

L’article trace un parallèle entre la prostitution et la GPA, deux types de violence sexiste dans un contexte néolibéral de marchandisation des êtres humains.

Psychologue clinicienne américaine et militante féministe, Melissa Farley est connue pour ses études sur les effets de la prostitution, de la traite des êtres humains et de la violence sexuelle. Elle est la fondatrice et la directrice de l’organisation Prostitution Research and Education, basée à San Francisco.

Réflexion féministe sur le traitement de la GPA dans la série BBC The Nest par Pilar Iglesias Aparicio (Espagne)

À partir d’une série produite par la BBC, The Nest, une analyse pas à pas pour déconstruire la rhétorique de ce scénario banal, convenu et peu documenté sur la réalité de la GPA.

Docteure en philologie anglaise à l’université de Malaga et diplômée de traduction de l’université de Grenade, Pilar Iglesias Aparicio a remporté le prix Kate O’Brien du Centre d’études transatlantiques Maria Zambrano (université de Malaga) pour son travail sur la répression des femmes en Espagne et en Irlande. Elle a produit de nombreux travaux – livres, articles, communications, ateliers, tables rondes, etc. – sur les droits des femmes, la critique de l’exploitation sexuelle et reproductive, l’approche féministe des soins de santé pour les femmes, etc.

Chapitre 8. Enfants

Il n’y a pas de droit à l’enfant par Eva Maria Bachinger (Autriche)

L’adoption est un acte de solidarité. Les parents adoptifs doivent d’abord être recherché dans le pays d’origine de l’enfant et son adoption résulte de la nécessité ou de l’accord des parents naturels postérieurement à sa naissance. La GPA fonctionne à l’encontre de ces principes et menace les normes internationales d’adoption établies en 1993 pour combattre le trafic international d’enfants (Convention de la Haye).

Journaliste et autrice depuis 2004, Eva Maria Bachinger a publié les ouvrages suivants : Die Integrationslüge (en collaboration avec Martin Schenk, Deuticke, 2012), Die besten Bergsteigerinnen der Welt (Milena, 2010) et Kind auf Bestellung (Deuticke, 2019)].

L’expérience néonatale : ce que l’adoption peut nous apprendre par Catherine Lynch (Australie)

Réflexion éthique sur la GPA du point de vue de l’enfant, ignoré parce qu’il n’a pas de « voix », créé pour être retiré à sa mère et donné aux parents commanditaires. Les études montrent que cette séparation à la naissance est néfaste pour la santé de l’enfant. Outre son impact neurologique, elle influe sur le comportement et la santé des individus à long terme.

Avocate, enfant adoptée, Catherine Lynch est très investie dans les questions d’adoption, qu’elle a abordée à l’université, puis par la création de l’organisation pour les droits des enfants adoptés l’Australian Adoptee Rights Action Group.

Combien de temps par Olivier Manceron (France)

« Combien de temps » est une fiction du point de vue de l’enfant à naître jusqu’à la séparation d’avec sa mère de naissance.

Médecin de famille depuis 1978, malade depuis 2008, Olivier Manceron a appris à écouter la souffrance des gens. Écrivain de théâtre et de poésie depuis toujours, slameur avant l’heure, il a publié des essais :  Le Sexe zéro (Édilivre, 2015) et Paroles d’hommes (L’Harmattan, 2018), pour souligner qu’il n’y a pas d’amour possible dans la domination. Il est membre du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes et milite dans diverses associations : Zéromacho, Femmes pour le dire, Femmes pour agir et L’Amicale du Nid.

Conclusion

Convention féministe pour l’abolition de la maternité de substitution

 

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