Le Procureur général ukrainien a constaté récemment que la maternité de substitution (légale en Ukraine) présente le risque de trafic de personnes.
Il le constate à partir du cas d’un enfant déjà né.
Il est cependant limpide que lorsque l’on met un prix pour produire, sur commande, un être humain, et pour le remettre aux personnes qui paient, il s’agit bien de trafic de personnes!
Il est par ailleurs tout aussi limpide que les femmes ukrainiennes qui deviennent mères porteuses, le font par besoin d’argent. Quand on leur demande leurs motivations, leur réponse est claire : « Pour l’argent. Qu’est-ce que vous croyez? Il n’y a pas d’argent en Ukraine »
Cependant, les clients sont heureux (“We felt like we landed in the butter. Everyone was so charming. So friendly, professional, » gushed Bianca), et les cliniques engrangent des gros profits (« BioTexCom, however, is a multi-million dollar business with offices in Asia, Europe and North America. »).
Il est plus que temps d’admettre qu’il s’agit de trafic d’êtres humains et d’exploitation dans le principe même de cette pratique.
https://collectif-corp.com/2018/08/23/mettre-a-prix-un-etre-humain/