Fiche thématique : GPA et violence contre les femmes

Fiche thématique : GPA et violence contre les femmes

 

Tout d’abord, il convient de définir ce qu’est la maternité de substitution afin de préciser qu’il s’agit d’une pratique sociale et non d’une pratique médicale. La maternité de substitution est la pratique qui consiste à recruter, avec ou sans rémunération, une femme pour porter un ou plusieurs enfants, conçus ou non avec ses propres ovules, dans le but de les donner à une ou plusieurs personnes qui souhaitent être désignées comme les parents de ces enfants.

Dans les années 1980, la maternité de substitution était basée sur l’insémination artificielle, mais depuis les années 2010, la FIV (fécondation in vitro) est devenue la norme. La gestation pour autrui (GPA) se déroule en huit étapes :

  1. Recrutement et sélection de la mère porteuse, Signature des contrats
  2. Sélection des ovocytes et des spermatozoïdes (les ovocytes utilisés sont souvent sélectionnés à partir d’un « catalogue » de femmes)
    2b. Phase préparatoire (préparation de la cavité endométriale de la mère porteuse à recevoir le ou les embryons, dépistages multiples)
  3. Fécondation in vitro et diagnostic préimplantatoire (organisation de la fécondation in vitro, test et sélection des embryons à implanter, voire sélection du sexe)
  4. Transfert d’embryon dans l’utérus de la mère porteuse
  5. Confirmation de la grossesse
  6. Suivi de la grossesse
  7. Accouchement et la remise de l’enfant aux personnes qui l’ont commandé
  8. Processus d’établissement de la filiation

Bien qu’une seule étape de la maternité de substitution implique des procédures médicales, cette pratique continue à être classée de façon erronée parmi les AMP (Assistance Médicale à la Procréation). La GPA est une pratique sociale et non une technique médicale, Elle ne soigne personne, ni la mère porteuse, une femme sélectionnée parce qu’en bonne santé, ni les commanditaires.

La maternité de substitution fait partie du spectre des violences reproductives, au même titre que le commerce d’ovocytes, la grossesse et la stérilisation forcées, et l’interdiction de la contraception et de l’avortement.

 

La maternité de substitution implique intrinsèquement une triple violence à l’égard des femmes : médicale, psychologique et économique.

Nous plaidons en faveur de sa prise en compte comme forme de violence à l’égard des femmes dans tous les instruments internationaux afin d’être en mesure de mettre un terme à cette pratique d’exploitation.

Violence médicale et grossesse pour autrui (GPA)

Les informations concernant les risques sanitaires auxquels les femmes sont confrontées dans le cadre de la maternité de substitution sont limitées, car cette question est rarement examinée d’un point de vue féministe. Même s’il s’agit d’une question de santé importante, il n’existe pas de registres officiels des cliniques traitant de la maternité de substitution, ni des enfants nés de la maternité de substitution, et encore moins des décès, blessures ou maladies des mères porteuses, ni des enfants abandonnés par les commanditaires. Ce que nous savons avec certitude, c’est que le poids des risques physiques et sanitaires liés à la maternité de substitution (qu’elle soit qualifiée d' »altruiste » ou de « commerciale ») pèse exclusivement sur les femmes qui s’y engagent comme mères porteuses.

Différentes études montrent cependant que les grossesses par FIV sont associées à un risque plus élevé de problèmes obstétricaux. Elles doivent être traitées comme des grossesses à haut risque. Ces risques sont bien connus puisqu’ils ont été étudiés dans le cadre de la « FIV double don », accessible à toutes les femme, c’est-à-dire la FIV réalisée à partir d’un don d’ovules et de sperm.[1] « mais il existe également quelques études portant spécifiquement sur les mères porteuses.[2].

En outre, la santé de la mère est menacée à tous les stades de la grossesse:

Hormones pour préparer l’utérus avant le transfert d’embryons

Au stade préparatoire de la maternité de substitution, comme il ne s’agit pas d’une grossesse naturelle, des hormones (œstrogènes et progestérone) sont administrées afin que l’endomètre se développe dans l’utérus et s’épaississe jusqu’à 7 mm pour accueillir l’embryon.

Surmédicalisation pour garantir le taux de réussite du transfert d’embryons

Les cliniques, pour satisfaire les commanditaires, ont deux objectifs à atteindre : que la grossesse soit uniquement induite par l’embryon issu de la FIV, donc des gamètes fournis par les commanditaires, et que meilleur taux de réussite soit atteint, comme le promet leur publicité.

Les pilules contraceptives et le Lupron sont administrés afin d’éviter qu’une ovulation prématurée de la mère porteuse n’interfère avec l’embryon transféré. Le Lupron (marque la plus courante de Leuprolide) a été prescrit à l’origine pour le cancer de la prostate, il est également utilisé comme bloqueur de la puberté. Les effets secondaires des Leuprolides sont documentés comme produisant une augmentation de la pression intracrânienne[3].
En outre, pour s’assurer que le corps de la mère porteuse est exempt de toute infection, des antibiotiques (Doxycycline, Tétracycline[4]) sont prescrits quelques jours avant le transfert.
S’y  ajoute éventuellement l’administration de Medrol[5] un stéroïde à faible dose destiné à suspendre l’action du système immunitaire de la mère porteuse, afin d’éviter un éventuel rejet de l’embryon.

La plupart de ces médicaments sont inutiles et prescrits, non pas par souci de la santé de la mère porteuse, mais pour augmenter les chances de réussite de l’implantation de l’embryon et, par conséquent, améliorer les profits de la clinique.

Multiplicités des examens parfois invasifs lors du suivi de la grossesse

Toujours dans le but de rassurer les commanditaires et d’obtenir le meilleur taux de réussite, les agences de maternité de substitution peuvent demander un dépistage prénatal à tout moment de la procédure. En effet, la mère porteuse doit non seulement respecter toutes les conditions prévues dans le contrat, mais aussi les conditions supplémentaires imposées par les agences et les conditions discrétionnaires fixées par les commanditaires.

Il peut s’agir d’échographies, de tests de dépistage du syndrome de Down, du syndrome d’Edwards ou du syndrome de Patau pratiqués par amniocentèse, avec un risque de fausse couche.[6].

Problèmes de santé spécifiques liés à la GPA, tant pour la mère porteuse que pour les enfants qui en naissent

Les bébés nés de GPA, conçus par fécondation in vitro (FIV), donc avec des embryons sans lien génétique avec la mère porteuse, présentent des taux plus élevés de naissance prématurée, de faible poids de naissance. Par rapport aux bébés conçus naturellement, ces grossesses seraient susceptibles de complications pour la mère porteuse, telles que le diabète gestationnel, l’hypertension et le placenta praevia,.[7].

La maternité de substitution comporte un facteur de risque connu de pré-éclampsie, une montée brutale de tension artérielle qui intervient vers après environ 20 semaines de grossesse. Ce risque provient du fait que le matériel génétique utilisé est totalement étranger à la mère porteuse, l[8]. Il s’agit d’une sorte de réaction immunitaire de rejet à l’égard du fœtus après environ 20 semaines de grossesse[9]. La pré-éclampsie fait partie des complications majeures responsables de près de 75 % des décès maternels.[10]. Sans traitement immédiat, la pré-éclampsie peut entraîner un certain nombre de complications graves, notamment : des convulsions (éclampsie), le syndrome HELLP (hémolyse, élévation des enzymes hépatiques et baisse des plaquettes. Une césarienne est pratiquée en urgence au moindre signe d’aggravation de la situation de la mère ou du fœtus, qui souffre déjà d’un ralentissement de croissance parce qu’il reçoit moins d’oxygène et de nutriments qu’il ne le devrait. Le fœtus naîtra prématurément.

Selon l’étude de la cohorte de naissance d’Helsinki, « les enfants nés [prématurément] à la suite d’une grossesse compliquée par une pré-éclampsie ou une hypertension gestationnelle courent un risque accru d’accident vasculaire cérébral. Les femmes qui développent une pré-éclampsie pendant la grossesse présentent des niveaux plus élevés de facteurs de risque cardiovasculaire, notamment une pression artérielle élevée, des concentrations sériques de cholestérol et une hyperinsulinémie, et sont sujettes à des maladies cardiovasculaires plus tard dans leur vie ».[11]

Embryons multiples : un risque pour la mère porteuse

Parce que moins chers que deux bébés successifs de mère porteuse, la tendance est à la commande de jumeaux (de 5000 $ à 7000 $ pour un fœtus supplémentaire). Pour les couples homosexuels, une demande particulière s’est développée, celle de deux jumeaux produits chacun à partir du sperme de l’un des deux partenaires.[12]

La Société américaine de médecine reproductive[13] a publié des lignes directrices concernant les limites du nombre d’embryons à transférer au cours des cycles de FIV. Ce guide vise à réduire les gestations gémellaires et à éliminer la gestation multiple de haut niveau.

Selon le rapport européen sur la santé périnatale 2015-2019[14] « Par rapport aux grossesses uniques, les grossesses multiples (jumeaux, triplés ou multiples de rang supérieur) présentent des risques plus importants pour les mères et les bébés. Les femmes ayant des grossesses multiples sont plus susceptibles de développer des complications, telles que la pré-éclampsie et le diabète gestationnel, et d’accoucher par césarienne que les femmes ayant des grossesses uniques. Les naissances prématurées sont également beaucoup plus fréquentes (plus de 50 % pour les grossesses multiples contre 6 à 7 % pour les grossesses uniques) et les risques d’autres effets indésirables sont plus élevés.

Les cliniques de maternité de substitution ne tiennent pas compte de ces directives et ne garantissent pas la sécurité des mères porteuses. Elles permettent aux clients de commander des jumeaux et, pour améliorer le taux de réussite, transfèrent généralement plusieurs embryons et pratiquent ensuite ce que l’on appelle la « réduction embryonnaire » ou « l’interruption sélective de grossesse », qui est en fait un avortement sélectif.

Avortement : détournement du droit des femmes à l’autodétermination

La plupart des contrats de maternité de substitution traitent de la question de savoir qui décidera de l’interruption de grossesse ou de l’interruption sélective de grossesse, autrement dit qui décidera de l’avortement ?[15],. Cette décision revient majoritairement aux commanditaires et non à la mère porteuse. Il s’agit donc d’avortements forcés, une violation flagrante des droits des femmes.

Accouchement : Les césariennes inutiles

Les risques persistent même après la fin de la grossesse dans le choix du mode d’accouchement, avec une prévalence notable des césariennes.  Elles sont souvent imposées aux mères porteuses sans nécessité médicale, à la demande des clients pour planifier l’accouchement et ainsi y assister Ils expriment également l’idée qu’une césarienne empêche la mère porteuse de développer un lien avec l’enfant.

Des études ont montré la disparité entre les accouchements par césarienne pour les grossesses par GPA et les autres grossesses. Les mères porteuses sont trois fois plus susceptibles d’accoucher par césarienne que par voie vaginale.[16]. Or la césarienne est une intervention chirurgicale importante, mise au point pour prévenir ou traiter des complications maternelles ou fœtales mettant en jeu le pronostic vital et non pour le confort des clients de GPA.[17]. En outre, les mères porteuses qui ont subi plus de trois césariennes, que ce soit dans le cadre d’une maternité de substitution ou de grossesses spontanées antérieures, courent un risque accru pour leur fertilité future en raison de risques ultérieurs de rupture d’utérus.

Ce risque de rupture utérine lors d’une future grossesse dépend de deux facteurs : le nombre de césariennes antérieures et le type d’incision pratiquée. Des études montrent qu’environ 1 % des femmes ayant subi une seule césarienne sont victimes d’une rupture utérine, contre 3,9 % des femmes ayant subi plus d’une césarienne.[18].

Les agences de maternité de substitution calibrent leurs tarifs selon les différents niveaux de risque auxquels les femmes sont confrontées, Leur modèle commercial qui privilégie le profit au détriment du bien-être des mères porteuses constitue une preuve flagrante que les mères porteuses sont exposées à des risques bien identifiés. L’image suivante montre que les agences connaissent et tarifient toutes les conséquences médicale catastrophique pour la mère porteuse, comme la perte d’un organe reproducteur ou une hystérectomie complète.[19].

L’allaitement, une autre façon d’exploiter les mères porteuses

Certains contrats de GPA peuvent inclure l’allaitement du bébé. Après la naissance, la mère porteuse tire le lait maternel pour elle et le fait parvenir aux commanditaires pour un prix fixe (200 à 300 dollars par semaine).[20]. Sinon, elle est invitée à en faire don à une banque de lait ou à supprimer la lactation.

Décès des mères porteuses

Le taux de mortalité des mères porteuses est entouré d’un voile de secret. Les données sont rares, probablement en raison du manque de transparence des agences de maternité de substitution et des clauses de confidentialité prévues dans les contrats de GPA qui maintiennent le secret sur les conséquences néfastes de cette pratique. Ce manque d’information fait qu’il est impossible de quantifier ces situations et  qu’il est difficile pour les mères porteuses d’être pleinement conscientes des risques liés à la maternité de substitution.

Les cas tragiques de décès de mères porteuses, identifiés car des proches ont lancés des collectes sur GoFundMe pour subvenir aux besoins des familles endeuillées, comme ceux de Brooke Lee Brown[21] et de Michelle Reaves[22]offrent un aperçu des dangers qui se cachent sous la surface bien lisse présentée par les cliniques et les agences Au-delà des brochures en papier glacé, un récit critique sur la maternité de substitution est en train d’émerger. Aux États-Unis, par exemple, un réseau de mères porteuses, de donneuses d’ovules et de militantes féministes avaient uni leurs forces pour dénoncer l’exploitation inhérente à la maternité de substitution.[23] dans leur combat contre la législation en la matière dans l’État de New York.

Le prises de position publiques et les médias devraient donner la priorité à une information circonstanciée sur ces risques et non les ignorer, voire les dissimuler. Seules des études exhaustives et indépendantes nous permettront d’obtenir une image complète des différents types de violence auxquels les femmes sont exposées dans le cadre de cette pratique.

Si le manque de suivi et de traçabilité de la part des États et des entités tierces est indéniablement préoccupant, de rares études existent cependant. En Inde, Sheela Saravanan, montre que les mères porteuses sont en permanence confrontées à la mort, celles de leurs compagnes mères porteuse, celles des bébés[i][24]  Son étude conclut sans ambages que l’Inde a été le théâtre de violations généralisées des droits humains à l’encontre des mères porteuses et que la raison pour laquelle ces femmes s’exposent à ces risques est exclusivement « pour l’argent ». Il est important de souligner que les couples étrangers et les non-résidents indiens constituent l’essentiel des commanditaires en Inde. Dans l’étude susmentionnée, deux femmes sont décédées pendant que l’auteur menait ces entretiens, l’une d’entre elles était une mère porteuse et l’autre une donneuse d’ovocytes : leur décès n’a jamais été rendu public par la clinique.

Violences psychologiques

Notre compréhension des effets physiques de la maternité de substitution sur les femmes est limitée, mais les données sur l’impact psychologique sont encore plus rares. Ce manque de connaissances met en évidence une forme de violence souvent négligée.

La gestation pour autrui doit être considérée comme une expérience émotionnelle à haut risque, en plus d’être une grossesse à haut risque, car de nombreuses mères porteuses sont confrontées à des expériences négatives.[25]. Des études ont révélé que les mères porteuses manquent souvent d’attachement émotionnel, qu’il soit positif ou négatif, à l’égard de leur grossesse. Ce mécanisme de détachement leur permet de se dissocier et d’éviter ou d’atténuer le sentiment de perte lors de l’abandon de leur bébé.[26].

Selon une autre étude, les mères porteuses commencent leur grossesse avec un sentiment écrasant de « risque » et un degré élevé de surveillance. Au fur et à mesure que leur grossesse progresse, elles sont confrontées à des troubles émotionnels considérables, naviguant constamment entre les récits contradictoires du détachement du fœtus et de la nécessité de former un attachement suffisant pour nourrir et donner naissance à un bébé en bonne santé[27] pour les commanditaires.

La réalité de cette violence dans la maternité de substitution ne peut être niée. Certains contrats rédigés par des avocats et proposés par des agences de maternité de substitution anticipent cette réalité en incluant des conditions que les mères porteuses doivent accepter.

Figure 1 : Section 5.09 « Prise en charge des risques médicaux et psychologiques ».

Figure 2. « Paiements à la mère porteuse

1.a 1 000,00 $ après avoir subi deux tests sanguins HCG positifs confirmant la grossesse et une échographie des battements de cœur du fœtus, à envoyer dans les dix (10) jours ouvrables suivant l’échographie ».

Violence économique et GPA

Les mères porteuses sont motivées presque exclusivement par pour des raisons financières, et non par simple altruisme.[28].

Même dans les pays où la maternité de substitution est de type altruiste, comme l’Australie, des études ont révélé une nette différence de niveau d’éducation et de niveau professionnel entre mères porteuses et commanditaires.[29]. Une autre différence constatée est que les mères porteuses et leurs familles sont moins susceptibles de résider dans les quartiers les plus favorisés de la ville que les parents commanditaires.

Ignorer les inégalités structurelles sous-jacentes dans la relation entre les mères porteuses, leurs partenaires et les couples commanditaires est à la fois courant et préoccupant. Les décideurs publics sont plus susceptibles d’éprouver de l’empathie pour les couples commanditaires en raison de leurs origines socio-économiques communes et de la probabilité accrue d’interaction. Cela crée un système dans lequel la voix des mères porteuses n’est souvent pas entendue.

Parfois, l’inégalité entre les parties est amplifiée par les pratiques qui ciblent les populations vulnérables. Les cliniques américaines ont été critiquées pour avoir exploité les conjoints de militaires, qui ont souvent des possibilités d’emploi limitées en raison des déploiements de leurs partenaires, comme un vaste réservoir de mères porteuses potentielles. Les agences de mères porteuses capitalisent sur les défis uniques auxquels sont confrontées les épouses de militaires : le statut subalterne qu’elles occupent dans le mode de vie militaire, le fait que nombre d’entre elles sont déjà des mères jonglant avec les responsabilités liées à la garde des enfants, et leur taux de chômage trois fois plus élevé que celui des épouses civiles[30].

[1] Fishel Bartal, Michal, et al.  » The Impact of Sperm and Egg Donation on the Risk of Pregnancy Complications « . American Journal of Perinatology, vol. 36, no 02, janvier 2019, p. 20511‑. DOI.org (Crossref), https://doi.org/10.1055/s-0038-1667029.

[2] Qin, Jiabi, et al.  » Assisted Reproductive Technology and the Risk of Pregnancy-Related Complications and Adverse Pregnancy Outcomes in Singleton Pregnancies : A Meta-Analysis of Cohort Studies « . Fertility and Sterility, vol. 105, no 1, janvier 2016, p. 73-85.e6. DOI.org (Crossref), https://doi.org/10.1016

/j.fertnstert.2015.09.007.

[3] Alexander, Joshua, et Leah Levi. « Intracranial Hypertension in a Patient Preparing for Gestational Surrogacy With Leuprolide Acetate and Estrogen « . Journal of Neuro-Ophthalmology, vol. 33, no 3, septembre 2013, p. 31011‑. ‑DOI.org (Crossref), https://doi.org/10.1097/WNO.0b013e3182906881.

[4] Liste des médicaments impliqués dans la maternité de substitution | Surrogate.Com. 8 avril 2016, https://surrogate.com/surrogates/pregnancy-and-health/list-of-medications-involved-in-surrogacy/.

[5] Medrol (Méthylprednisolone) : Effets secondaires, utilisations, posologie, interactions, mises en garde « . RxList, https://www.rxlist.com/medrol-drug.html

[6] https://www.nhs.uk/pregnancy/your-pregnancy-care/screening-tests/

[7] Woo, Irene, et al.  » Perinatal Outcomes after Natural Conception versus in Vitro Fertilization (IVF) in Gestational Surrogates : A Model to Evaluate IVF Treatment versus Maternal Effects « . Fertility and Sterility, vol. 108, no 6, décembre 2017, p. 99398‑. ‑DOI.org (Crossref), https://doi.org/10.1016/j.fertnstert.2017.09.014.

[8] https://blogs.bmj.com/medical-ethics/2018/02/19/surrogacy-obstetric-risk-and-the-kardashian-wests/

[9] https://www.inserm.fr/dossier/pre-eclampsie/ « La réduction du risque de pré-éclampsie lors d’une deuxième grossesse et des suivantes, lorsqu’il s’agit du même partenaire, serait liée à l’adaptation immunologique de la mère aux antigènes du père, notamment par l’intermédiaire des cellules T dites « régulatrices ». Cette plus grande tolérance permettrait une meilleure implantation du placenta, structure d’origine fœtale porteuse d’antigènes paternels ».

[10] Mortalité maternelle. https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/maternal-mortality

[11] Kajantie, Eero, et al.  » Pre-Eclampsia Is Associated With Increased Risk of Stroke in the Adult Offspring : The Helsinki Birth Cohort Study « . Stroke, vol. 40, no 4, avril 2009, p. 117680‑. ‑DOI.org (Crossref), https://doi.org/10.1161/STROKEAHA.108.538025.

[12] Hounsell, Kayla. « Ce couple anglais de même sexe a engendré des jumeaux qui sont des demi-frères et sœurs – et une mère porteuse canadienne les a aidés « . CBC News, 28 mars 2019. CBC.ca, https://www.cbc.ca/news/world/u-k-canada-same-sex-surrogacy-twins-half-siblings-1.5069654.

[13] « Guidance on the Limits to the Number of Embryos to Transfer (Guidance sur les limites du nombre d’embryons à transférer) : A Committee Opinion « . Fertility and Sterility, vol. 116, no 3, septembre 2021, p. 65154‑. ‑DOI.org (Crossref), https://doi.org/10.1016/j.fertnstert.2021.06.050.

[14] https://www.europeristat.com/index.php/reports/ephr-2019.html . page 77.

[15] ttps://surrogate.com/surrogates/pregnancy-and-health/surrogates-and-abortion-what-to-know-before-taking-this-journey/ (en anglais)

[16] Lahl, Jennifer ; Fell, Kallie ; Bassett, Kate ; Broghammer, Frances H. ; et Briggs, William M. (2022) « A Comparison of American Women’s Experiences with Both Gestational Surrogate Pregnancies and Spontaneous Pregnancies, » Dignity : A Journal of Analysis of Exploitation and Violence : Vol. 7 : Iss. 3, Article 1.https://doi.org/10.23860/dignity.2022.07.03.01

[17] Belizán, José M., et al.  » Health Consequences of the Increasing Caesarean Section Rates « . Epidemiology, vol. 18, no 4, juillet 2007, p. 48586‑. DOI.org (Crossref), https://doi.org/10.1097/EDE.0b013e318068646a.

[18] Togioka, Brandon M., et Tiffany Tonismae.  » Uterine Rupture « . StatPearls, StatPearls Publishing, 2024. PubMed, http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK559209/.

[19] https://menhavingbabies.org/cms-data/depot/docs/MHB-Handout-2023-Surrogacy-Budgeting-Guide.pdf

[20] « La maternité de substitution et le pompage du lait maternel de la donneuse « . ConceiveAbilities, https://www.conceiveabilities.com/about/blog/the-pros-and-cons-of-pumping-as-a-surrogate.

[21] « Donate to Surro Sisters for Brooke, organised by Kathleen McRoberts « . gofundme.com, https://www.gofundme.com/f/SurrosisterBrooke

[22] « Donate to Michelle Reaves – Mama, Wifey & Beautiful Soul, organized by Jaime Herwehe « . gofundme.com, https://www.gofundme.com/f/michelle-reaves-mama-wifey-beautiful-soul

[23]  » Histoires « . Pourquoi pas la maternité de substitution : Un regard plus approfondi, https://www.legalizesurrogacywhynot.com/stories

[24]La confrontation avec la mort : des effets désastreux de la GPA en Inde par Sheela Saravanan  (Inde)  parue dans  « Ventres à louer, une critique féministe de la GPA. L’Echappée 2023.

[25] Ahmari Tehran, Hoda, et al.  » Emotional Experiences in Surrogate Mothers : A Qualitative Study « . Iranian Journal of Reproductive Medicine, vol. 12, no 7, juillet 2014, p. 47180‑.

[26] Van den Akker, Olga B. A.  » Psychological Trait and State Characteristics, Social Support and Attitudes to the Surrogate Pregnancy and Baby « . Human Reproduction (Oxford, Angleterre), vol. 22, no 8, août 2007, p. 228795‑. ‑PubMed, https://doi.org/10.1093/humrep/dem155.

[27] Majumdar, Anindita. « Nurturing an Alien Pregnancy : Surrogate Mothers, Intended Parents and Disembodied Relationships ». Indian Journal of Gender Studies, vol. 21, no 2, juin 2014, p. 199224‑. ‑DOI.org (Crossref), https://doi.org/10.1177/0971521514525087

[28] Lahl, Jennifer ; Fell, Kallie ; Bassett, Kate ; Broghammer, Frances H. ; et Briggs, William M. (2022) « A Comparison of American Women’s Experiences with Both Gestational Surrogate Pregnancies and Spontaneous Pregnancies, » Dignity : A Journal of Analysis of Exploitation and Violence : Vol. 7 : Iss. 3, Article 1. https://doi.org/10.23860/dignity.2022.07.03.01

[29] Montrone M, Sherman KA, Avery J, Rodino IS. A comparison of sociodemographic and psychological characteristics among intended parents, surrogates, and partners involved in Australian altruistic surrogacy arrangements. Fertil Steril. 2020 Mar;113(3):642-652. https://doi : 10.1016/j.fertnstert.2019.10.035. PMID : 32192597.

[30] Ziff, Elizabeth. « The Mommy Deployment » : Military Spouses and Surrogacy in the United States « . Forum sociologique, vol. 32, no 2, juin 2017, p. 40625‑. ‑DOI.org (Crossref), f.

 

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